Et voilà, après 2 heures de bus pour aller de Campinas à Sao Paulo, 11 heures d'avion entre Sao Paulo et Paris et encore une heure pour arriver à
Montpellier ... Nous sommes "à la maison"
Que de bons souvenirs ramenés dans nos valises !!!!
Au revoir Camila, Lisy et Théo................
Et le plus dur reste à faire ... trier, developper et classer près de 1500 
Notre dernière journée à Campinas ... Hé oui, demain nous reprenons le bus pour Sao Paulo et l'avion pour la France.
Nous devions visiter une plantation de café mais à cause de ces derniers jours pluvieux il n'y a pas de récolte.
Heureusement que lors de notre trajet en train à vapeur nous avons pu voir un caféier. Pour la cueillette et le traitement de la "cerise" .... une prochaine fois !
Les caféiers sont des arbustes à feuilles persistantes et opposées, qui apprécient généralement un certain ombrage (ce sont à l'origine plutôt des espèces de sous-bois). Ils produisent des fruits charnus, rouges, violets, ou jaunes, appelés cerises de café, à deux noyaux contenant chacun un grain de café. Lorsqu'on dépulpe une cerise, on trouve le grain de café enfermé dans une coque semi-rigide transparente à l'aspect parcheminé correspondant à la paroi du noyau. Une fois dégagé, le grain de café vert est encore entouré d'une peau argentée adhérente.
Le café arrive en Europe aux alentours de 1600 introduit par les marchands Vénitiens.
Nous sommes à deux pas de Campinas, grande métropole de plus d'un milion d'habitants et nous allons faire un saut dans le passé ....
En effet nous allons emprunter le train à vapeur qui relie Campinas à Jaguariùna distant de 25 km.
A la fin du XIXème siècle, afin de transporter le café, un chemin de fer traversant la région a été créé. Si son activité de transport de marchandises à maintenant cessé, cette ligne de train est désormais mise à disposition des touristes.
C'est parti pour 1 h 30 de trajet aller. Nous pouvons nous pencher à la fenêtre sans crainte, respirer l'air empli de fumée et d'odeur de charbon, regarder le paysage défiler tranquillement.
P
as du tout monotone, quelques arrêts pour tourner un aiguillage ou accoupler une deuxième locomotive pour arriver à gravir les quelques pentes, quelques marchands de glaces ou bière, un trio se charge de l'ambiance musicale, qui inclut dans le répertoire des rythmes brésiliens traditionnels.
La balade de Maria Fumaça (nom populaire donné aux locomotives à vapeur) commence à la station Anhumas, localisée à Campinas, et se poursuit sur 25 kilomètres, jusqu’à Jaguariúna, une petite ville de la région campineira. Le long du chemin, il est possible de profiter du typique paysage rural, plein de pâturages, de bétail et des plantations de canne à sucre.
Le trajet permet de connaître les cinq stations qui servaient à la Companhia Mogiana de E
stradas de Ferro, créée en 1872.
Les constructions ont une architecture aux traits européens ; les deux couleurs utilisées sont le jaune, qui représente la richesse, et les détails sont en brun, qui fait référence à la terre et au café.
Nous arrivons à Jaguariùna pour midi et profitons de l'arrêt pour manger un "pastei".
Le retour se fera à la même vitesse ! et avec la même ambiance.
Ce matin il était prévu la visite d'une plantation de café mais la météo capricieuse ne permettant pas la récolte Camila propose d'aller à Brotas, ville et site d'activités de plein air situé à 150 km au nord de Campinas.
Nous partons, accompagnés aussi d' Adriana pour Brotas et deux heures de route après nous sommes dans l'agence specialisée dans les sports d'aventures. Suite aux fortes pluies de la nuit, le canyoning prévu n'est pas possible alors nous nous rabattons sur le rafting.
En attendant l'heure, nous allons dans une boutique pour tout connaitre de la Cachaça ! La cane à sucre, la distilation, le vieillissement et ... la degustation (à volonté) !!!
14 h 15, accompagnés de nos "guides" nous rejoignons le bus devant nous conduire au départ de la descente en bateau. Surprise, c'est "le bus" des écoliers des films américains ....
Petit briefing puis c'est la mise à l'eau. Dès les premiers mètres, premier rapide et première douche..
Sur les 8 km de descente, nous aurons l'occasion de prendre d'autres douches car en plusieurs secteurs les rapides et chutes sont nombreux.
En chemin, nous avons la chance de croiser deux loutres.
A l'arrivée, pour tenter de nous réchauffer .... chocolat chaud et cachaça au miel.
.... D'autres photos à venir ..................... Que voici !
Voilà, notre séjour sur l'île de Santa Catarina touche à sa fin ... Nous sommes en train de faire les
valises puis départ pour l'aéroport de Florianopolis rendre la voiture et prendre notre vol pour Sao Paulo.
.... Ensuite trouver (!) un bus pour Campinas ...
Voilà, après 1 h d'avion et 2 h de bus nous sommes arrivés à Campinas où nous attendait Camila.
Toute la nuit et la matinée ... pluie ! Là, il est 10 h 30 celà semble s'arrêter, aussi nous quittons le hamac pour un tou
r en "ville".
Nous partons pour visiter la ville de Florianopolis qui se situe des deux côtés du pont "Hercilio Luz" qui relie la côte Brésilienne à l'île de Santa Catarina sur la
quelle nous sommes. La ville de Florianopolis a été fondée en 1726 à l'époque de la pêche à la baleine pratiquée par des immigrants venus des Açores
Comme dans beaucoup de villes brésiliennes, nous trouvons des grands immeubles ! mais en parcourant les rues très animées on y découvre aussi d'anciennes maisons coloniales aux façades colorées.
Nous prenons la route pour nous rendre sur les plages de la côte est. Nous passons à la plage Campeche puis à Joaquina et pour finir à celle du Mole séparée de la terre par de grandes dunes.
Nous rentrons à notre hôtel pour regarder d'ici, une dernière fois, le soleil (enfin revenu) se coucher du balcon de notre chambre.
L'accès à notre "hôtel" est particulier : Passerelle pietonne, ruelles étroites, escarpées et sinueuses, beau panorama sur une petite plage .... et après 300 m nous arrivons.
Ce matin le ciel était couvert et malheureusement il le restera toute la journée. Nous partons pour le sud de l'ile. Bien que ce soit l'automne, il fait bon mais pour les photos .... ce n'est pas idéal.
Nous longeons la côte ouest de l'île en traversant des jolis villages colorés comme Ribeirao da Ilha petit village de pêcheurs spécialisés aussi dans l'ostréiculture. Nous décidons de deguster un menu fruit de mer avec huitres et crevettes chez Ostradamus ..... Un régal !
Revenus sur la côte est, nous longeons la plage de Armaçao avant d'arriver au petit village et la plage de Pantano do Sul, terminus de la route.
Après un vol sans souci malgré un changement d'aéroport à Sao Paulo, nous arrivons à 23 h 30 à Florianopolis où nous récupérons la voiture de location que nous avait réservé Camila et n
ous rejoignons l'Hôtel à Barra de Lagoa.
Notre logement est situé sur le front de mer mais inacessible aux voitures. C'est ainsi qu'à 1 heure du matin, nous portons nos gros sacs dans les ruelles, pas trop desertes et animées par les surfeurs et les pecheurs.
La nuit est bercée par le murmure des vagues et le sifflement de quelques moustiques !!!
Après le petit dej, nous partons pour visiter le nord de l'île.
Nous passons par la plage de Moçambique, longue de plus de 25 km et nous nous baignons dans les eaux de la belle plage de praia Brava tout au nord.
Nous allons ensuite côté Ouest et faisons un arrêt dan
s le joli petit village de Santo Antonio de Lisboa avec ses maisons colorées et son église du XVIII ° siècle. C'est le plus vieux et le mieux préservé village Açoréen de l'ïle construit par les premiers Açoréens.
Avant le repas du soir, notre guide nous propose d'aller à la rencontre des "singes nocturnes" : Douroucouli commun. 3 singes sont présents dans un petit bosquet et sont visibles à la lueur des lampes frontales.
C'est notre dernier jour à la pousada Cambara et aussi le dernier de notre séjour dans le parc de Chapada dos Guimarâes.
Pour aujourd'hui il est prévu une randonnée le long d'une petite rivière, petite rivière qui deviendra, bien plus loin, le Parana, célèbre par ses chutes : les chutes d'Iguazu à plus de 2000 km de là !
Nos deux guides, Hélène et Yann
C'est un circuit pédestre d'une quinzaine de kilomètres qu
i nous mènera à une succession de
cascades dans un cadre verdoyant et frais qui contraste avec la relative sècheresse de la savane du plateau.
En chemin quelques rencontres ... Insecte (au singulier car c'est le seul que nous ayons vus ormis les fourmis !), Un papillon aux couleurs fluo et un couple de aras rouges bien cachés mais repérés par leur cris !
Nous terminons ce périple par la cascade du "voile de la mariée" haute de 80 m, située au fond d'une reculée creusée dans un magnifique grès rose.
De retour à Cuiaba, notre guide Yann nous dépose à l'hôtel à proximité de l'aéroport. Demain,
c'est le départ pour Florianopolis ....
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